J’ai abordé le monde de l’Assessment à travers le cours universitaire du professeur Gian Carlo Cocco, intéressé par cette méthode d’évaluation du capital humain, encore peu connue en Italie.
Une méthodologie complète mais aussi très claire et directe dans son objectif.
Grâce à la plateforme « Time to Mind », en collaboration avec la plateforme « Un Ponte sul Futuro », j’ai pu expérimenter le questionnaire en ligne et toucher la véracité de cet outil.
Un questionnaire, je le répète, et non un test d’aptitude ou psychométrique.
Et c’est parce que l’Assessment n’a aucun intérêt à creuser et à extrapoler le psychisme ou l’inclination de caractère d’un individu, mais plutôt à comprendre comment ce dernier sait utiliser ses capacités dans le cadre du travail professionnel.
En synthèse, comment sait-il utiliser ce qu’on appelle les “soft skills”.
Dans mon cas, l’Assessment/Évaluation était spécifique et s’adressait à la catégorie des jeunes, dont le questionnaire portait son intérêt sur 7 des 23 capacités reconnues par les neurosciences pour la figure professionnelle.
J’ai abordé l’Assessmet/Évaluation avec un esprit de curiosité et de défi pour moi, en me mesurant avec cet outil d’évaluation, et ce qui m’a paradoxalement le plus surpris a été de voir le rapport final une fois les questionnaires remplis.
Malgré une méfiance résiduelle mais sincère, également donnée par la méthode d’évaluation qui s’est déroulée essentiellement en ligne et non en direct, j’ai pu constater à quel point le rapport avait définitivement fait mouche en traçant mon profil au regard des diverses situations et dynamiques inhérentes au monde du travail proposé. Profil dans lequel je me suis non seulement retrouvé à revenir longuement sur mes petites expériences professionnelles antérieures, mais qui, grâce aux “guides essentiels” associés, m’a donné des idées utiles pour améliorer et affiner les capacités que je ressentais le besoin d’améliorer.
J’ai notamment relevé trois capacités parmi celles analysées, à savoir : “Orientation aux Résultats”, “Négociation”, “Gestion des Conflits”, préparatoires à la figure d’un jeune abordant le monde du travail.
Je crois que la première capacité est celle qui se rapproche le plus de la mentalité entrepreneuriale, et donc aussi celle que, génériquement, un jeune qui entre dans le monde du travail n’a pas, ayant donc par conséquence besoin de développer et renforcer.
La deuxième et la troisième capacité vont de pair, car le jeune qui entre dans le monde du travail devra sans doute entrer en relation avec des personnes beaucoup plus expérimentées, avec beaucoup plus d’expérience ou tout simplement d’autre génération que la sienne.
Avoir la capacité de négocier, comprendre quelle est donc la manière la plus correcte d’interagir avec les personnes afin d’arriver à un point d’accord commun, ainsi que d’apprendre quelles sont les façons les plus appropriées de se gérer face à des situations potentielles de conflit relationnel, je crois que se sont des piliers fondamentaux pour la réussite de l’entrée et de la permanence d’un jeune professionnel dans le monde du travail.
En plus du questionnaire comportemental cité ci-dessus, j’ai également pu réaliser un questionnaire “d’auto-évaluation” dont le but est de mettre en évidence le style d’apprentissage et ma personnelle propension par rapport à des champs sémantiques non strictement liés au seul monde professionnel, mais qui sont également intégré d’autres contextes liés à l’activité mentale tels que la musique, les prédispositions sensorielles et kinesthésiques, l’inclination linguistique et mathématique, etc.
Là aussi il était possible de télécharger un rapport final, très intéressant pour mieux observer son style d’approche face à certains types de stimuli extérieurs par rapport à sa façon d’être.
En conclusion, ce que je pense pouvoir affirmer et conseiller, non seulement aux jeunes mais aussi aux professionnels déjà bien ancrés dans le monde du travail, c’est d’essayer pour eux-mêmes la fonctionnalité, l’efficacité et l’utilité de cette opportunité d’ ”Evaluation en ligne”. , afin d’élargir la « conscience du soi professionnelle »  et d’avoir ainsi la possibilité d’augmenter ses résultats productifs dans sa propre activité.